Auteur : Richie Tankersley Cusick
Titre : La moisson (Tome 1)
Année de 1ère parution française : 1999
À propos de mon livre :
Editions : Fleuve Noir
Année de parution : 1999
Pages : 152


Lecture Commune avec :
Selena.


A chaque génération, sa Tueuse. Sans elle, les vampires n'auraient pas d'ennemi à leur taille et submergeraient le monde. Aujourd'hui, c'est Buffy...
Nouvelle au lycée de Sunnydale, Buffy espère oublier les expériences traumatisantes vécues dans son ancienne école. En un mot, elle en a ras-le-bol des vampires ! Mais si elle croit en avoir fini avec eux, les monstres n'en ont pas terminé avec elle.
A Sunnydale, un lieu chargé d'énergie maléfique, se prépare la Moisson, nuit terrifiante où le Maître des vampires peut se libérer de sa prison et semer la terreur dans notre monde. Volontaire ou pas, Buffy va devoir reprendre du service !


 

Mon avis : Je ne sais pas si c'est encore bien utile de présenter Buffy mais étant donné que je l'ai lu, autant partager mon opinion comme avec mes autres lectures !

Je n'ai jamais regardé les premiers épisodes de Buffy ; je regardais quand j'y pensais, c'était souvent dans le désordre & plus sur la fin que sur le début, mais je ne doute pas que ce premier tome reprend fidèlement le premier épisode. Pour avoir lu « Charmed », qui est aussi tiré de la série & pas l'inverse, je ne peux pas en douter. Cette impression se confirme aussi à la lecture : on a vraiment l'impression de regarder & non de lire.

Dans ce premier tome, on assiste à l'arrivée de Buffy à Sunnydale, après s'être fait expulsée de son dernier lycée. La Tueuse de vampires est bien décidée à donner sa démission mais ce n'est pas sans compter l'avis de ces fameux vampires ! En effet, elle est la seule à pouvoir arrêter ce fléau & personne ne lui laisse le choix. C'est aussi dans ce premier tome qu'elle fait la connaissance des personnes qui vont lui devenir proches : Willow, Giles, Cordélia, Alex & sans oublier Angel qui fait son apparition. Je n'ai pas vu les premiers épisodes mais ça ne m'a pas empêcher de me rappeler à quoi ressemblait les personnages & il m'était donc très aisée de visualiser toutes les scènes !

Le style ne paie pas de mine, tout est réduit au strict minimum, sans détails approfondis. On ne trouvera pas non plus de suspense, ni d'intrigue haute en couleur. Ce qui fait la force de ce roman, c'est plutôt les souvenirs que toutes les scènes peut nous procurer. Pour pouvoir pleinement l'apprécier, je pense qu'il faut déjà connaître la série télévisée. Ce serait plus une saga pour les fans que pour les amateurs qui chercheraient à connaître Buffy.

Ce tome est une bonne base aussi bien pour la mise en place des personnages, même si on ne connaît pas encore les rôles de chacun, que de l'histoire. Le décor n'est pas franchement planté & le style très simple, mais comme je le disais, c'est surtout pour les fans, pour se remettre dans l'ambiance de la série. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce premier tome & je ne m'arrêterai pas de si tôt !


 

 

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Ce que j'ai lu la semaine passée :




Ce que je suis en train de lire :




Ce que j'ai prévu de lire après :




Et vous, que lisez vous ?

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Il a été repris par Lilie, chez qui sont regroupés tous les participants.

LV :

 

Auteur : Fiona Watt
Illustrateur : Simona Sanfilippo
Titre : Le voyage du père Noël
Année de 1ère parution française : 2012
À propos de mon livre :
Editions : Usborne
Année de parution : 2012
Pages : 10
Âge : À partir de 3 ans





C'est la veille de Noël, et le père Noël se prépare à aller distribuer ses cadeaux aux enfants.
Avec un petit père Noël jouet dans son traineau.
Et quatre circuits pour le suivre dans son voyage : il quitte le pays du père Noël, passe au-dessus d'une ville animée tout illuminée et de montagnes enneigées que traverse un train, enfin, il distribue les cadeaux par les cheminées.
Magnifiquement illustré, un livre ludique et festif qui enchantera les jeunes enfants.

 

Mon avis : Ce livre-jouet est une pure merveille ! J'aime beaucoup le concept & je ne suis pas la seule, ma fille passe beaucoup de temps sur ce livre (même si elle a un peu de mal à faire toute seule pour le moment) !

Grâce au petit jouet père Noël & les quatre circuits du livre, nous suivons tout le parcours de la distribution des cadeaux du père Noël. Le jouet est simple d'utilisation, puisqu'il suffit de le frictionner pour qu'il avance tout seul. Le plus délicat est de le mettre à son emplacement dans le livre pour de jeunes enfants mais, au-delà de trois ans, je ne doute pas qu'ils y arrivent !
L'histoire est très simple mais bien sympathique, surtout la mise en forme. On peut lire à l'enfant toutes les étapes où passe le père Noël car les textes suivent le parcours. Par contre, il faut parfois être rapide pour réussir à lire dans l'ordre, sans rien oublier, pendant que le père Noêl passe ! Mais au bout de quelque temps, à force de connaître, on finit par s'habituer & y arriver.

On trouve aussi quelques questions durant son parcours, telles que : « Il a aperçu un bonhomme de neige lumineux. Le vois-tu ? » ou encore « Le père Noël a aperçu deux chats. Les vois-tu ? », l'enfant peut ainsi s'attarder sur les pages & partir à la recherche des trouvailles du père Noël. Il peut donc participer activement à cette distribution de cadeaux !

J'ai un gros coup de coeur pour les illustrations ! Chaque page est colorée, vive, lumineuse. Tout est magnifique, avec beaucoup de détails !
Le livre est assez épais pour que chaque page reste bien droite afin de facilité le passage du traineau, du moment qu'il est posé sur une surface plane. On peut toujours mettre un support en dessous, si jamais ça gêne, mais je n'ai rien utilisé & je n'ai eu aucun problème.

Un livre-jouet épatant qui ravira tout le monde, aussi bien les grands & les petits, grâce à son côté festif très agréable & aux activités proposées !

 

 

Je remercie les éditions Usborne pour cette découverte.
 

Auteur : Paulo Coelho
Titre : Veronika décide de mourir
Année de 1ère parution française : 2000
À propos de mon livre :
Editions : Le Livre de Poche
Année de parution : 2007
Pages : 287


Veronika est jeune et jolie. Elle a un travail, des amis. Une vie apparemment satisfaisante. Pourtant, elle n'est pas heureuse. Le 21 novembre 1997, elle décide de mourir.
Son suicide raté la conduit dans un hôpital psychiatrique. Là, à côté de malades mentaux, elle découvre une population qui ne semble chercher qu'un abri contre la réalité, ou une fuite hors de la routine...
Une nouvelle initiation va commencer pour elle. Elle comprendra que nous avons le choix de vivre ou de renoncer, que nous pouvons donner un sens à notre vie, qu'il faut pour cela retrouver notre Moi véritable. Et même notre part de folie...


 

Mon avis : Je remercie Kreen de m'avoir prêté son livre, sans qui je n'aurai sans doute pas eu l'occasion de le découvrir ! Ce n'est pas un roman extraordinaire mais quand même.. L'auteur a une façon particulière de nous faire passer le message & c'est surtout cela que j'ai apprécié.

Veronika en a assez de la vie qu'elle mène. Elle n'est ni heureuse, ni malheureuse & c'est ce manque de goût à tout qui la pousse à se suicider. Son suicide ayant été raté, elle se retrouve à Villete, un hôpital psychiatrique. Là bas, elle apprend que finalement, son suicide n'est pas si raté puisque sa tentative a causé des dégâts physiques à son coeur. Elle n'a alors plus qu'une semaine à patienter.. ou alors, à seulement comprendre le sens de la vie..

Je ne sais pas trop comment parler de ce roman car la première chose qui m'a tapé dans l'oeil est la profondeur des mots.. L'auteur fait passer des situations, des douleurs, d'une manière peu directe mais en même temps, on comprend toujours où il veut en venir. Je ne sais pas comment expliquer sa façon de faire.. J'ai été beaucoup touché par les mots, les expressions justes qu'il emploie tout au long de son roman. Il parle de l'amertume comme d'une maladie. Une maladie qui se soigne que si l'on en a l'envie.. Je ne sais pas comment dire à quel point ses paroles sont fortes & portent un lourd sens à la réalité. Il aborde un sujet pas forcément facile à décrire & il repousse les limites de la folie avec un tout autre aspect de sa définition. Mais, en plus, il en parle en toute objectivité, sans réel jugement & avec énormément de justesse.. Déjà, son constat, que l'on passe à l'acte lorsque l'on ne ressent plus rien du tout vis à vis de la vie & non parce que l'on est malheureux, m'a surprise. Vous en direz ce que vous voudrez, mais c'est une réflexion profonde & exacte (celle-ci parmi d'autres). De là, je ne pouvais plus décrocher, j'étais suspendue à ses mots.
Les côtés négatifs sont les dialogues, entre autres. Je ne les ai pas trouvé franchement importants ni intéressants. Pas autant que la narration du moins. De plus, le passé de certains patients (comme celle d'un schizophrène par exemple), m'a profondément ennuyé, à tel point que je l'ai zappé..
La force de ce livre repose surtout sur les réflexions que l'on peut se faire pendant & après sa lecture.. C'est un roman qui fait beaucoup réfléchir sur soi, sur son identité & sa vision des choses.

Je ne me suis pas particulièrement attachée à Veronika, ni à qui que ce soit. C'était surtout la psychologie de chaque individu & les conclusions que l'on peut en tirer qui m'ont plu, pas d'un personnage en particulier.
Au début, Veronika est très faible psychologiquement, à tel point qu'elle veut donc en finir. Mais petit à petit, son état change, & même s'il a encore des hauts & des bas, le travail est sérieusement développé sur ce personnage.
On assiste aussi à l'état psychologique de Maria, une autre patiente de Villete qui est guérie depuis longtemps mais qui reste tout de même dans cet hospice. Sa psychologie, différente de celle de Veronika, est aussi très intéressante à suivre & à analyser.

J'ai eu un bon coup de coeur pour l'approfondissement des propos de l'auteur. Un sujet qui fait réfléchir avec des mots justes & sensibles. La balance penche toute fois à cause des dialogues que j'ai trouvé assez fades & sans grand intérêt ainsi que quelques passages ennuyeux. Mais je ne regrette pas cette lecture, bien au contraire, même s'il faut bien choisir son moment pour le lire, car il peut se révéler assez déprimant.