Vendredi 2 novembre 2012 à 21:48

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Auteur : Paulo Coelho
Titre : Veronika décide de mourir
Année de 1ère parution française : 2000
À propos de mon livre :
Editions : Le Livre de Poche
Année de parution : 2007
Pages : 287


Veronika est jeune et jolie. Elle a un travail, des amis. Une vie apparemment satisfaisante. Pourtant, elle n'est pas heureuse. Le 21 novembre 1997, elle décide de mourir.
Son suicide raté la conduit dans un hôpital psychiatrique. Là, à côté de malades mentaux, elle découvre une population qui ne semble chercher qu'un abri contre la réalité, ou une fuite hors de la routine...
Une nouvelle initiation va commencer pour elle. Elle comprendra que nous avons le choix de vivre ou de renoncer, que nous pouvons donner un sens à notre vie, qu'il faut pour cela retrouver notre Moi véritable. Et même notre part de folie...



 
Mon avis : Je remercie Kreen de m'avoir prêté son livre, sans qui je n'aurai sans doute pas eu l'occasion de le découvrir ! Ce n'est pas un roman extraordinaire mais quand même.. L'auteur a une façon particulière de nous faire passer le message & c'est surtout cela que j'ai apprécié.

Veronika en a assez de la vie qu'elle mène. Elle n'est ni heureuse, ni malheureuse & c'est ce manque de goût à tout qui la pousse à se suicider. Son suicide ayant été raté, elle se retrouve à Villete, un hôpital psychiatrique. Là bas, elle apprend que finalement, son suicide n'est pas si raté puisque sa tentative a causé des dégâts physiques à son coeur. Elle n'a alors plus qu'une semaine à patienter.. ou alors, à seulement comprendre le sens de la vie..

Je ne sais pas trop comment parler de ce roman car la première chose qui m'a tapé dans l'oeil est la profondeur des mots.. L'auteur fait passer des situations, des douleurs, d'une manière peu directe mais en même temps, on comprend toujours où il veut en venir. Je ne sais pas comment expliquer sa façon de faire.. J'ai été beaucoup touché par les mots, les expressions justes qu'il emploie tout au long de son roman. Il parle de l'amertume comme d'une maladie. Une maladie qui se soigne que si l'on en a l'envie.. Je ne sais pas comment dire à quel point ses paroles sont fortes & portent un lourd sens à la réalité. Il aborde un sujet pas forcément facile à décrire & il repousse les limites de la folie avec un tout autre aspect de sa définition. Mais, en plus, il en parle en toute objectivité, sans réel jugement & avec énormément de justesse.. Déjà, son constat, que l'on passe à l'acte lorsque l'on ne ressent plus rien du tout vis à vis de la vie & non parce que l'on est malheureux, m'a surprise. Vous en direz ce que vous voudrez, mais c'est une réflexion profonde & exacte (celle-ci parmi d'autres). De là, je ne pouvais plus décrocher, j'étais suspendue à ses mots.
Les côtés négatifs sont les dialogues, entre autres. Je ne les ai pas trouvé franchement importants ni intéressants. Pas autant que la narration du moins. De plus, le passé de certains patients (comme celle d'un schizophrène par exemple), m'a profondément ennuyé, à tel point que je l'ai zappé..
La force de ce livre repose surtout sur les réflexions que l'on peut se faire pendant & après sa lecture.. C'est un roman qui fait beaucoup réfléchir sur soi, sur son identité & sa vision des choses.

Je ne me suis pas particulièrement attachée à Veronika, ni à qui que ce soit. C'était surtout la psychologie de chaque individu & les conclusions que l'on peut en tirer qui m'ont plu, pas d'un personnage en particulier.
Au début, Veronika est très faible psychologiquement, à tel point qu'elle veut donc en finir. Mais petit à petit, son état change, & même s'il a encore des hauts & des bas, le travail est sérieusement développé sur ce personnage.
On assiste aussi à l'état psychologique de Maria, une autre patiente de Villete qui est guérie depuis longtemps mais qui reste tout de même dans cet hospice. Sa psychologie, différente de celle de Veronika, est aussi très intéressante à suivre & à analyser.

J'ai eu un bon coup de coeur pour l'approfondissement des propos de l'auteur. Un sujet qui fait réfléchir avec des mots justes & sensibles. La balance penche toute fois à cause des dialogues que j'ai trouvé assez fades & sans grand intérêt ainsi que quelques passages ennuyeux. Mais je ne regrette pas cette lecture, bien au contraire, même s'il faut bien choisir son moment pour le lire, car il peut se révéler assez déprimant.


 
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Lundi 27 février 2012 à 23:09

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Auteur : Eliette Abécassis
Titre : Un heureux événement
Année de 1ère parution française : 2005
À propos de mon livre :
Editions : Le Livre de Poche
Année de parution : 2007
Pages : 157


" Désormais ma vie ne m'appartenait plus. Je n'étais plus qu'un creux, un vide, un néant. Désormais, j'étais mère. " E. A.

 
Mon avis : J'ai découvert ce livre grâce à Demoiselle-Coquelicote, qui a eu la gentillesse de me prêter le sien ! Donc je tiens à la remercier ;)

La vie de Barbara a été entièrement chamboulé le jour où elle est tombée enceinte.. Tout empire quand vient l'accouchement. Barbara doit apprendre à aimer ce petit être, à vivre avec, à savoir ce qu'il veut exactement.. Mais elle doit aussi réapprendre à s'aimer en tant que femme, à survivre face à son couple qui en a pris un coup face à l'arrivée de ce bébé.. La vie n'est pas simple quand quelqu'un se met entre le couple, même s'il ne s'agit que d'un bébé & Barbara va en faire la douloureuse expérience..

Ce roman m'a beaucoup étonné parce qu'il est très (trop ?) réaliste.. Je me suis retrouvée dans une grosse partie, toute la grossesse & "l'après", en fait.. Eliette Abécassis a les bons mots pour décrire ce que l'on ressent quand on est enceinte, parce que ce n'est pas si simple.. Mais elle les a aussi pour tout ce qu'il se passe après & j'en suis restée bouche-bée. Tout est tellement vrai : la peur de ne pas savoir s'occuper de son premier bébé (surtout quand on ne sait pas du tout "comment ça marche"), être mère mais surtout redevenir femme & puis le couple qui ne se comprend plus parce que tout n'est plus pareil, toutes les pensées ne vont plus qu'au bébé.. C'est vrai que sur le moment, tout est difficile, on accumule la fatigue, les doutes, la perte de soi.. On se rend compte seulement avec du recule à quel point c'est merveilleux d'être dépendant de ce petit être..

C'est un roman que je déconseille à ceux qui n'ont jamais eu d'enfants car il est très négatif.. Bien que je l'ai trouvé réaliste pour tout, parce que tout est bien décortiqué, il manque les aspects positifs à être maman & il peut vraiment faire peur..

En tout cas, je suis contente de m'être retrouvée entièrement dans ce roman (il n'y a que la fin qui est différente de mon vécu donc bon..).. L'auteur a mis des mots sur des gestes, des difficultés du quotidien qu'on n'ose pas vraiment dire parce que c'est dur d'en parler ou bien c'est dur de vivre ainsi.. Enfin, vous comprendrez mieux si vous lisez le livre, je n'ai pas envie de dire ce qu'il se passe non plus. Mais ça laisse à réfléchir.. Un bébé est un bouleversement total dans la vie, personne ne nous prévient mais surtout, heureusement qu'on ne nous prévient pas de cette façon ! Voilà pourquoi il vaut mieux le lire en connaissance de cause..


 
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Lundi 27 février 2012 à 1:17

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Auteur : Alma Brami
Titre : C'est pour ton bien
Année de 1ère parution française : 2012
À propos de mon livre :
Editions : Mercure de France (La Bleue)
Année de parution : 2012
Pages : 195


La jeune mère voulait que Charlotte incarne l'inverse de tout ce qu'on avait pu lui marteler sans répit, dans son école en uniforme. Sa fille ne serait pas réduite à donner l'illusion d'être subtile sans l'être, à avoir les ongles peints et la peau veloutée, à rire en silence sans dévoiler ses dents parce que c'est plus raffiné. Charlotte serait une femme que l'on écoute pour autres choses que pour ses problèmes de cheveux et de dîner trop cuit, une femme respectée pour elle et non pour son mari brillant, une femme qui prend des décisions sans demander la permission à Dieu. Sa fille deviendrait ce qu'elle aurait aimé être elle, si son ventre ne l'avait pas surprise. Une Marie Curie sans Pierre.

 
Mon avis : J'ai toujours aimé les livres qui parlent, de près ou de loin, de la famille, aux relations parents/enfants, etc.. Donc je remercie beaucoup Newsbook & les éditions Mercure de France pour m'avoir permis de découvrir ce livre ! J'ai beaucoup aimé ce livre, il est surprenant & relate bien des choses dont on n'ose pas parler encore aujourd'hui..

Lili est une jeune fille tout juste adulte lorsqu'elle croise le chemin de ce garçon.. Ce garçon qu'elle ne reverra plus jamais mais qui lui a laissé une partie de lui.. Les parents de Lili n'acceptent pas qu'elle soit enceinte, ils ne l'ont pas élevé comme ça. Elle aurait dû se marier avant & surtout, ne pas avoir d'enfants avec le premier venu.. Alors il la laisse se débrouiller toute seule. Bien sûr, ils lui donnent assez d'argent pour vivre & subvenir au besoin de sa fille mais il ne faut surtout pas qu'elle montre cet exemple à sa petite soeur, Zaza. Petite soeur qui restera toujours petite dans sa tête, parce que ses parents veulent la garder le plus longtemps possible auprès d'eux & surtout, ils ne supporteraient pas qu'elle prenne le même chemin que Lili.. Cette dernière va donc apprendre à élever son enfant seule, sans aide, sans conseils, puisque tout sujet est tabou dans cette famille.. Elle va essayer de ne pas faire les mêmes erreurs que ses parents, envers sa fille, mais l'égoïsme de son propre bonheur peut bien l'aveugler & lui faire perdre toute envie qu'elle a eu au départ dans l'éducation de sa fille.. Le dialogue peut être un problème entre mère & fille, ce roman n'en est qu'un exemple..

C'est un sujet qui me touche, je ne sais pas bien pourquoi, en tout cas il m'intéresse beaucoup. Dans ce roman, l'auteur soulève bien les problèmes du dialogue entre parents & enfants.. Lili a beaucoup de mal à vivre sans sa fille, Charlotte, même lorsque cette dernière à l'âge d'avoir des copines, d'aller chez elles de temps en temps, d'aller à l'école sans elle.. Elle veut tellement la garder près d'elle, tout le temps, pour son propre bonheur, qu'elle en oublie les sentiments de Charlotte. Elle devient une ado avec ses problèmes & ses interrogations d'ados mais Lili se voile la face, elle aimerait la voir petite pour toujours.. Juste pour ne pas être seule. D'un autre côté, ç'aurait pu être différent si ses parents ne l'avaient pas mise à la porte, s'ils ne l'avaient pas laissé tomber au moment où elle avait le plus besoin d'eux, le plus besoin de sa mère.. Il n'y a jamais eu de réels dialogues & Lili finit par tracer le même chemin que ses parents.. À presque trente ans, elle a toujours la mentalité d'une ado & ne sait pas trop quoi faire pour combler le manque que lui impose l'absence de sa fille.. Bien sûr, ses parents l'aiment, ça ne fait aucun doute (j'en doutais au début mais on se rend bien compte que si finalement), ils ne la laissent pas entièrement tomber mais ils pensent trop à ce que pourrait penser leur voisinage de cette situation.. & j'avoue avoir beaucoup de mal à comprendre ce raisonnement..
D'un certain côté, ce livre est dur à lire parce que c'est un sujet bien actuel même si on n'en entend pas forcément parler, ça arrive à beaucoup de famille & c'est bien dommage.. L'auteur a bien su montrer l'importance du dialogue & de l'éducation que l'on a ou que l'on donne.. Ce roman a des passages émouvants parce que certains sont incompréhensibles tellement ils sont inhumains, mais aussi parce qu'on peut se mettre à la place de Lili & se rendre compte, finalement, qu'elle veut vraiment le bien de son enfant mais qu'elle ne peut pas faire autre chose que ce que ses parents ont fait.. Elle n'a eu qu'eux pour modèle & puis, plus personne.

Lili est resté à l'âge de l'adolescence, même avec ce bébé, son bébé qu'on suit pendant ses onze premières années. Elle va se chercher pendant tout ce temps, se construire à travers sa fille qu'elle aime tant. Les rôles sont parfois inversés, Lili se repère par rapport à sa fille, elle en va jusqu'à recopier ses gestes, ses petites manies.. C'est assez triste dans le fond, parce qu'elle n'a pas vraiment vécu son adolescence à cause de son éducation plutôt stricte & même si elle veut le meilleur pour sa fille, elle fait parfois des erreurs qui lui font faire l'opposer de ce qu'elle souhaite pour elle..

Cette histoire est bouleversante mais aussi révoltante. Certaines choses ne seraient pas ce qu'elles sont si les parents avaient été présents.. Quoi que là, j'en doute, vu que Zaza vivait à peu près la même vie que Charlotte.. Maternée au maximum & surtout éviter les sujets qui parlent de garçons, de sexe, d'intimité.. Pas avant le mariage.. Il n'y a pas grand chose à savoir.. Bref, je ne comprends pas que les parents ne laissent pas leurs enfants grandir & se développer à leur rythme.. L'auteur a su choisir les bons mots pour expliquer tout cela. Les miens me manquent.. Mais si vous aimez ce type de roman aussi, alors "C'est pour ton bien" ne vous décevra pas.

 
"Lili lui avait beaucoup manqué. Mots crus d'une grande soeur, qui a vécu la même chose juste avant, pour servir de guide. La mère parlait si doucement qu'elle créait de l'angoisse. Tout devenait secret. Comment poser des questions, si la parole est un péché."
 

Vendredi 24 février 2012 à 12:09

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Auteur : Arthur Dapieve
Titre : Black music
Année de 1ère parution française : 2012
À propos de mon livre :
Editions : Asphalte
Année de parution : 2012
Pages : 125


En plein centre de Rio, Michael, jeune Noir américain passionné de jazz et de basket, se fait kidnapper par les membres d’un gang. Détenu dans l’univers angoissant d’une favela, sur fond de guerre de factions, la victime va se faire l’observateur de ce monde inconnu et se lier peu à peu à deux de ses ravisseurs : Musclor, le chef du gang, qui rêve de devenir un rapper célèbre, et Jo, sa petite amie accro au funk, qui dévoile le quotidien d’une jeune femme de seize ans dans la favela. La musique comme passion commune, ces trois personnages vont aller de fantasmes en résignations, de terreurs en rêves.

 
Mon avis : J'avais repéré ce roman dès sa sortie parce que déjà, j'avais flashé sur la couverture, je la trouve vraiment magnifique mais aussi par son titre & son résumé. Tout m'a attiré ! & c'est un livre que j'ai dévoré en deux fois.. Bien écrit & bien explicite. Merci beaucoup à Babelio & aux éditions Asphalte pour ce partenariat !

Michael Philips, un jeune garçon noir américain de 13 ans, se fait kidnapper par un gang, des jeunes d'à peu près son âge.. Tout ce qu'ils veulent, c'est une rançon que le père d garçon devra leur donner s'ils veulent le revoir vivant. Enfermé dans une petite pièce, attaché à une chaise avec un unique sceau pour faire ses besoins devant ces jeunes qui monte la garde armés, Michael devra s'armer de patience & de courage pour faire face à ce qui lui arrive. Son innocence va le lier d'amitié avec Musclor, le chef du gang. Un lien très tendu puisque seule la musique le maintient. Mais aussi avec Jo, la petite amie de Musclor, qui lui apporte ses repas & le fait rêver à sa façon.. Des jeunes qui n'ont pas beaucoup d'avenir, n'ont rien à perdre & surtout, qui font tout pour survivre.

Ce roman soulève bien les problèmes de la société.. Les membres du gang ne sont que des amateurs, tous âgés de moins de 18 ans, ce sont des dealers, des drogués, des voleurs.. Des jeunes paumés, livrés à eux-mêmes, qui sont prêts à tout pour survivre entre les guerres des clans & la débauche.
L'histoire est d'abord racontée par Michael, victime d'un kidnapping en plein milieu d'une foule qui ne bronche pas.. Il incarne l'innocence même, il n'a que 13 ans & ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive. Il garde espoir qu'on vienne le libérer malgré l'ignorance qu'il a vis à vis de l'extérieur. Puis, c'est au tour de Musclor de raconter sa vision des choses, sur cet enlèvement mais aussi sur sa passion, ses doutes, ses craintes, sa vie. Il s'exprime dans un rap, en toute logique puisque sa passion première est la musique. Enfin, on a le point de vue de Jo, la toute nouvelle petite amie de Musclor. Plutôt, l'une de ces petites amies.. Mais elle s'en contente ; il ne la bat pas, contrairement à d'autres pour qui c'est devenu une habitude & la laisse vivre comme elle l'entend du moment qu'elle ne fricote avec personne d'autre.. Sa façon de s'exprimer est bien différente de celle de Michael, ils ne sont pas du même milieu, n'ont pas vécu les mêmes galères & ça se ressent. Pour elle, la prostitution est une solution largement envisageable pour vivre même si ce n'est pas ce qu'elle fait. Son histoire est plus crue, plus tourner sur le sexe comme s'il n'y avait que ça qui comptait maintenant..

Le roman est court mais les mots sont directs & efficaces. L'auteur n'a pas tourné autour du pot pour décrire la misère dont ces jeunes des favélas sont victimes. J'ai eu beaucoup de mal à fermer ce livre une fois commencé parce qu'on suit vraiment la façon de vivre des trois personnages principaux & on se rend bien compte qu'ils n'ont pas de la haine que pour les gangs ou les policiers mais aussi contre eux-mêmes, à tel point qu'ils se permettent de sombrer dans la délinquance, que ce soit pour le sexe à tout va sans amour, la drogue ou encore les vols à répétition. Tous ces jeunes, qui sont armés jusqu'aux dents & qui ont arrêté l'école bien trop vite, qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour survivre. L'innocence de l'enfance est bien vite envolée, & Michael va en faire les frais aussi..

Plus on avance dans l'histoire, plus elle devient sombre.. C'est facile de s'y accrocher mais difficile de rester indifférent face aux propos de l'auteur..

 
"Des gars qui racontent de belles histoires, j'en connais aucun.
On soupire ensemble pour partager le mal en commun.
On avait un avenir, maintenant on n'a plus rien.
On avait de l'avenir, maintenant on n'est plus rien."

"Laisse tomber ! Anisio avec une arme ? Le pauvre avait vécu sans tache et il est mort sali. T'as sûrement déjà dû entendre un paquet d'histoire comme celle-là. Mais quand ça t'arrive à toi, tu comprends d'un coup ce que ça veut dire souffrir."



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Mardi 20 septembre 2011 à 23:39

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Auteur : Guillaume Musso
Titre : Et après...
Année de 1ère parution française : 2003
À propos de mon livre :
Editions : France Loisirs
Année de parution : 2003
Pages : 383

 
Avocat brillant dans la force de l'âge, Nathan n'a aucune raison de penser à la mort. Mais, lorsqu'un inconnu surgit dans sa vie pour lui annoncer sa disparition prochaine, il se rend brusquement compte qu'il a oublié l'essentiel : l'amour. Obnubilé par sa réussite professionnelle, il a laissé dépérir sa magnifique histoire d'amour avec sa femme. Lui restera-t-il assez de temps pour inverser le cours de sa vie et reconquérir celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer ?


Mon avis : J'ai toujours hésité à lire des livres de cet auteur. J'en avais beaucoup envie mais j'avais peur de me lancer. Finalement, je pense m'y intéresser de plus près car ce fut une lecture très riche & très agréable.

Lorsque Nathan Del Amico rencontre le docteur Garrett Goodrich, sa vie bascule brutalement. Il se voit confronté à la mort. Garrett va l'aider à s'y préparer, puisque c'est son rôle mais Nathan n'y croit tout simplement pas. Pas au début. Puis les événements s'enchainent & la mort qui rôde autour d'eux devient inévitable. Nathan va alors tout faire pour refaire sa vie. Avant qu'il ne soit trop tard. Avant que son heure arrive. Pour réparer ses erreurs & le mal qu'il a pu causer.

Même si la fin est courue d'avance concernant Nathan & sa femme, on ne se doute pas de certaines choses qui nous étonnent jusqu'à la toute dernière page. Prévisible donc, mais pas pour tout, loin de là. L'histoire est tellement bien racontée, tout parait tellement réel qu'on se prend au jeu. On a envie de savoir quand va mourir Nathan, pourquoi, ce qu'il va faire & qui est vraiment ce docteur Goodrich. Mais on a aussi envie de savoir ce qui s'est réellement passé le jour où Nathan a eu son accident.. Cet épisode de sa vie reste assez mystérieux pendant un bon moment.

Je me suis vite attachée à Nathan. Je ne me rappelle pas m'être attachée autant à un personnage masculin avant ! Nathan est un père de famille qui a tout ce qu'il veut : une fille adorable, un métier qui rapporte bien, une réputation professionnelle plus que raisonnable & beaucoup d'argent. Mais il lui manque l'essentiel, l'amour, sa femme en l'occurrence. On voit bien que c'est un homme bon, qui souhaite seulement le bonheur de sa famille mais qui ne sait pas trop comment faire pour y parvenir.

C'est un bon livre à lire quand on a envie de calme, de repos mais aussi d'émotions. C'est un roman très reposant & touchant. J'ai beaucoup aimé cette lecture malgré ma réticence d'"avant lecture".


 
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