Lundi 9 janvier 2012 à 17:22

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Auteur : Franck Thilliez
Titre : La forêt des ombres
Année de 1ère parution : 2006
À propos de mon livre :
Editions : Le Passage (Ligne Noire)
Année de parution : 2006
Pages : 394


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Les avis des autres lecteurs de cette Lecture Commune :
Nemlaie. Stephanie-plaisir de lire. Fleurdusoleil. Reveline. Loulou86. Céline031. Tousleslivres.


Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige...

 
Mon avis : Ca fait bien longtemps que je n'avais pas lu un thriller aussi génial ! Angoissant, surprenant, machiavéliquement horrible.. Une merveille ! Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais du coup je ne compte pas m'arrêter là ! Ce livre m'a vraiment étonné !

David Miller, embaumeur de profession & accessoirement écrivain à ses heures perdues, est contacté par Arthur Doffre qui lui propose d'écrire un livre pour retracer les oeuvres épouvantables du Bourreau 125, un serial killer qui s'est suicidé il y a vingt-cinq ans. Doffre lui propose d'aller dans un coin isolé, un chalet dans les bois, loin de toute civilisation, avec sa femme Cathy & leur fille Clara ainsi que la compagne de Doffre, pour qu'il soit tranquille. Il dispose alors d'un mois seulement pour faire revivre le Bourreau 125 contre une grosse somme d'argent. Mais ressusciter le Bourreau 125 n'est pas sans quelques sacrifices & douleurs surgis du passé..

Je n'ai pas pu lâcher ce livre une seule fois. La seule fois où je l'ai posé, c'était par fatigue parce que je le lisais avant de me coucher.. Une belle erreur d'ailleurs car cette histoire nous suit pendant longtemps. On est omnibulé par tout ce qu'il se passe & c'est assez dur de dormir après l'avoir lu..
La véritable nature de Doffre est prévisible quand l'histoire commence réellement mais pour ce qui concerne David ou Adeline ou même la chute de l'histoire, ça ne l'est pas du tout. On est captivé par le Bourreau 125, par les chiffres qui hantent David, ces chiffres qui sont tatoués sur le crâne des enfants des victimes.. Tout est si bien ficelé qu'on se prend au jeu, on rentre vraiment dans l'histoire pour n'en ressorir qu'à la fin. On frissonne, on est écoeuré, étonné, surpris.. C'est juste génial !

David & Cathy sont deux personnages que j'ai beaucoup aimé. Je ne sais pas pourquoi j'ai apprécié David ; il délaisse presque sa femme pour son métier ou ses livres, mais il est tellement humain.. Cathy est une mère avant tout, avec ses problèmes.. En tant que femme, je comprends forcément ce qu'elle ressent dès le début du livre par rapport à son avortement & la cause. On ressent tellement bien ce qu'elle traverse que je me suis attachée à elle tout de suite..

Le style de l'auteur est bien particulier. Il ne s'embarrasse pas toujours de longues phrases ou de grandes explications. Beaucoup de phrases ne font que deux, trois mots. Pas de verbes. Juste les mots importants. Ce n'est pas partout comme ça évidemment mais je tenais à signaler ce point qui m'a sauté aux yeux car c'est grâce à ça qu'on est autant happé par l'histoire, qu'on se sent angoissé, menacé, oppressé..
Autant ce style me dérange dans la littérature jeunesse, parce que j'ai l'impression de ne pas respirer.. Autant là, il est nécessaire pour faire ressortir les côtés morbides & angoissants que l'auteur a décrit.

Voilà encore un coup de coeur. Parce que je sais que je ne pourrai jamais oublier ce livre. Il m'a marqué. Le style, les personnages, l'intrigue.. Tout m'a marqué. L'auteur nous mène en bateau dès le début jusqu'à la fin, comme avec ses personnages. J'ai adoré !

Mardi 23 août 2011 à 14:06

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Auteur : Mary Higgins Clark
Titre : Ce que vivent les roses
Année de 1ère parution française : 1997
À propos de mon livre :
Editions : Le livre de poche
Année de parution : 1998
Pages : 315
 
 
Par deux fois, à quelques semaines d'intervalle, Kerry McGrath fait une constatation troublante : le Dr Smith, chirurgien plasticien, donne à ses patientes le visage de Suzanne, une jeune femme assassinée quelques années plus tôt. Kerry, alors procureur-adjoint, avait fait condamner le mari de celle-ci…
Mais lorsque, saisie de doutes, elle veut faire rouvrir le dossier, personne ne semble y tenir, ni son patron, ni son ex-mari, ni même son vieil ami, le sénateur Hoover...
Bientôt, c'est pour sa vie même et celle de sa petite fille que devra craindre Kerry, si elle veut découvrir la vérité. Ce roman de Mary Higgins Clark, le treizième depuis La Nuit du renard (Grand Prix de littérature policière 1980), ne le cède à aucun de ses prédécesseurs. Le crime, la menace, le suspense y vont de pair avec une analyse au laser de la psychologie du crime…


Mon avis : Dès les premières pages, ce roman m'a fait penser à Un jour tu verras... du même auteur. Dans ce dernier, le personnage principal voit quelqu'un lui ressemblant trait pour trait. Dans Ce que vivent les roses, deux personnages, qui sont les sosies de la morte, sont au coeur de l'enquête..  Heureusement, la ressemble s'arrête là, j'ai eu peur de tomber sur la même histoire mais ce n'est pas le cas.

Kerry McGrath essaie de résoudre une affaire classée depuis des années car certaines choses ne coïncident pas. Elle n'est pas persuadée que le présumé coupable du meurtre de Suzanne Reardon est innocent mais elle fera tout pour éclaircir cette affaire malgré les mises en garde qu'on lui fait & les menaces qui pèsent sur sa fille. Elle finira par croire à l'innocence du meurtrier, Skip Reardon.

Comme toujours dans les romans de Mary Higgins Clark, le tueur n'est pas celui que l'on croit ! Ce qui m'a étonné dans celui-ci, est qu'on le découvre vraiment dans les toutes dernières pages & jamais on ne l'aurait soupçonné lui ! Tellement proche de la famille de Kerry depuis toujours. L'histoire ne m'a pas plu tout de suite, j'ai eu un peu de mal à accrocher dès le début car je la trouvais un peu longue à se mettre en place. Mais dès que les faits sont évoqués, tout s'enchaîne & on ne peut plus s'arrêter de lire car l'auteur nous tient en halène jusqu'au bout.

Ce qui m'a juste dérangé, c'est que la fille de Kerry, Robin, âgée de 10 ans je crois parle trop murement pour son âge je trouve.. Elle dit des choses à sa mère, sa façon de parler, qui ne correspondent pas trop à une petite fille.. Après, peut-être que je me trompe, mais ça m'a un peu déstabilisé.. Par contre, elle est adorable, bourrée de bonnes intentions pour tout le monde, une vraie petite fille modèle, très gentille & obéissante.
Kerry, quant à elle, est un personnage très attachant déjà en tant que mère mais aussi en tant que procureur, elle ne néglige rien & sait prendre des risques quand il le faut.

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